Si vous n’avez pas lu la première partie de cette série d’article, je vous invite à le faire en cliquant ici.
Un système opératoire qui fonctionnait bien pendant notre enfance montre forcément ses limites et devient obsolète dans notre vie de femme adulte.
Car alors, est-il suffisant de « bien faire » pour réussir sa vie?
Ayant appris plus jeune que la clé du succès et pour être acceptée réside dans le fait de bien travailler, d’être sage et de connaître sa leçon, la femme parfaite adulte répliquera ce même comportement au travail. On la reconnaît facilement car c’est la personne qui travaille plus que la moyenne sans prendre de pause, elle emmène parfois du travail à la maison, ce qui fait d’elle par ailleurs un excellent sujet au burn-out.
Malgré les signes de reconnaissance positifs de sa hiérarchie sur la qualité de son travail (remerciements, félicitations), il n’en reste pas moins qu’elle ressent de la frustration, car elle estime que les efforts fournis ne correspondent pas à son niveau de rémunération injustement inférieur à ce qu’elle mérite.
Effectivement, la quantité de travail n’est pas une notion pleinement valorisée dans le monde de l’entreprise, et se dédier corps et âme à son travail ne permet pas toujours (peu souvent en fait) d’atteindre ses objectifs, qu’ils soient financiers et/ou promotionnels.
Par un sentiment de culpabilité prononcé, la personne souffrant du syndrome de la femme parfaite aura des difficultés à justifier la qualité de son travail comme levier de négociation de son salaire, car elle pense qu’elle pourrait toujours faire mieux.
Elle se dit des phrases telles que « je ne mérite pas », « je ne suis pas assez ceci », « je suis trop cela », « ça ne va pas plaire » etc.
elle pense que pour se faire aimer, elle doit tout savoir bien faire, être irréprochable. Elle juge l’échec ou faire des erreurs comme une faiblesse et se montre donc très exigeante envers elle-même et envers les autres parfois aussi.
Les symptômes de la femme parfaite adulte :
- travaille beaucoup d’heures et emmène parfois du travail à la maison
- veut être une bonne collègue, bonne épouse, bonne mère dans la perfection
- a du mal à se vendre
- craint sa hiérarchie (symbole d’autorité)
- a du mal à dire « non »
- a un manque de confiance en soi
- a du mal à prendre des décisions
- a besoin de la validation des autres pour faire un choix
- a des difficultés à savoir qui elle est, ce qu’elle veut (identité, désirs, rêves)
Quand la bonne élève rencontre la femme parfaite, eh bien malheureusement les schémas sont répétés et devenus obsolètes.
Il est donc grand temps pour vous chère amie de changer le paradigme et d'apporter plus de satisfaction et de bonheur dans votre vie.
Dans notre prochain article, nous traiterons de la manière dont il est possible de sortir de ce syndrome, à son rythme.
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